Alpes-de-Haute-Provence : à Sainte-Tulle, une retraitée tricote et cache des

Les “chenilles du bonheur” sont un mouvement de générosité qui se répand partout en France depuis quelque temps. Le concept est simple : tricoter de petites chenilles et les disperser un peu partout pour apporter le sourire aux gens.

« Mijanne », une retraitée de Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence), s’est lancée dans la confection de ces “chenilles du bonheur” en avril 2024. En quelques mois seulement, elle a réalisé plus d’une centaine de ces petites créatures en laine dont le seul but est d’apporter de la joie à ceux qui les découvrent.

“C’est une amie qui m’a suggéré l’idée et j’ai trouvé un groupe sur les réseaux sociaux. J’ai adoré le concept”, explique cette tricoteuse qui répond au surnom de “Mijanne”.

Le principe est simple, mais empreint de générosité : des tricoteurs fabriquent des chenilles et les cachent dans différents endroits afin qu’elles trouvent un nouveau propriétaire. Chaque chenille est accompagnée d’un mot et possède sa propre identité. “Sur le message, on explique qu’on aimerait bien avoir un retour mais on ne fait pas ça pour ça”, précise “Mijanne”.

Une fois les chenilles confectionnées, “Mijanne” les place dans son sac à dos et les dissémine dans la ville. À 77 ans, elle continue de diffuser sa joie de vivre à travers ses petites créations. Les propriétaires peuvent choisir de garder les chenilles ou même de les faire voyager. “Une de mes chenilles est allée jusqu’à Abu Dhabi”, se félicite “Mijanne”.

Répandant des chenilles dans les champs de tulipes de La Brillanne, “Mijanne” a déposé une chenille dans un casque de moto, provoquant la joie d’un couple en promenade qui lui a envoyé un message de remerciement. “Ça fait chaud au cœur”, conclut-elle.

“Mijanne” encourage tous ceux qui le souhaitent à rejoindre ce mouvement empreint de gentillesse et de bonheur.